vendredi 22 septembre 2017

UN ART DE SANTÉ ET DE LONGÉVITÉ.


LES PREUVES MACROBIOTIQUES.

MISE AU POINT. 

UN ART DE SANTÉ ET DE LONGÉVITÉ.

Par Gérard et Florence Wenker.




Avant d’aller plus loin, qui suis-je ? Pour vous rassurer, voilà ma bio de conseillé en macrobiotique.


Gérard :


Je suis né à Genève en 1934. Après des études d’agrochimie, je serais très tôt confronté au problème du cancer dans ma proche famille.


Les dramatiques circonstances de la mort de Marie, mon épouse, mère de deux enfants, décédée d’un cancer à l’âge de 36 ans, seront à l’origine d’une révolte constructive qui orientera mon combat contre la résignation due à l’ignorance, et contre l’orientation mutilatrice et réductrice de la médecine scientifique moderne. Ces recherches m’amèneront à établir d’une manière irréfutable la relation directe qu’il y a entre l’alimentation actuelle frelatée et la dégradation accélérée de la santé.

En 1970 la lecture d’un petit livre vert intitulé « le Zen Macrobiotique » de Georges Ohsawa, influencera définitivement ma vie privée et ma carrière professionnelle. En 1977 je quitte la multinationale (L’Oré…) qui m’emploie et pour promouvoir pour la première fois en Suisse les produits biologiques sur les marchés de Genève.

En 1978 je crée le premier « Point de Vie Macrobiotique » centre d’enseignement, magasin et restaurant à l’enseigne du Grain d’Or à Genève. Pionnier de la fabrication du tofu, du tempeh et du seitan, j’importe en gros les produits macrobiotiques du Japon, que je distribue dans plusieurs centres macrobiotiques et magasins de produits biologiques en Suisse, dont les derniers en 1995, « Bio Servette » Genève et 1998 « Le Petit Paradis » à Fribourg qui sont toujours en activité.

Approfondissant sans discontinuer mes connaissances du
« Principe Unique de l’Ordre de l’Univers » dont la macrobiotique est une des applications pratiques, je participe et organise plusieurs séminaires animés par Michio Kushi. Je participe également aux cours spécialisés du Kushi Institut de Boston et de L’ IMI (Institut Macrobiotique International de Kiental - Suisse).
Études et pratique, ajoutée à une longue expérience, m’on permit d’aider de nombreuses personnes lors de consultations pour des problèmes de santé ou pour des conseils alimentaires.
Après plus de 45 ans d’activités commerciales dans le secteur biologique et macrobiotique, Je vis une retraite bien remplie en pleine nature. Je consacre mon temps à la diffusion de la Macrobiotique, j’écrit beaucoup et donne régulièrement des conférences sur cet Art de vivre qui abordent à travers un large éventail « La logique de l’Ordre de l’Univers ». Elles comprennent : L’histoire de la macrobiotique des origines à nos jours – l’étude de l’yin-yologie science de l’énergétique universelle – La cuisine et l’équilibre alimentaire — la médecine macrobiotique — l’art du diagnostic et de l’auto-diagnostic.


Je m’arrache les cheveux…pour vous, pour nous, pour les prochains, qui n’ont pas encore franchi la ligne fatidique qui vous rendra inutile et invisible.



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Florence :

Née à Genève dans une famille de banquier calviniste, Je crache rapidement la cuillère en argent déposée dans ma bouche pour virer carrément à gauche. Après avoir étudié les sciences sociales à l’université de Genève, j’obtiens une bourse pour Berkeley en Californie. Dans la foulée, je participe aux grandes révolutions de l’époque : contre la guerre du Viet-Nam en 1964, mai 1968 à Marseille, Prague face au chars soviétique en août.

Dans les années 80 après avoir rencontré Gérard, je deviens restauratrice, végétarienne macrobiotique, puis consultante en feng shui et en astrologie chinoise.

L’âge de la retraite atteint, c’est la nouvelle révolution informatique qui l’emporte et m’incite à pianoter sur un clavier pour me vouer à l’écriture numérique. 




Reconnaissance :

Aux milliards d’êtres humains qui nous ont précédés et qui chacun à titre individuel ont contribué à faire avancer la connaissance universelle.
Aux millions d’êtres connus ou inconnus qui depuis l’origine des origines, sans jamais rompre la chaîne ont participé à l’évolution de la pensée créative.
Aux milliers d’hommes et de femmes dont le nom, mythique ou historique, héroïque ou scientifique est inscrit pour l’éternité dans la mémoire collective de l’humanité.
Aux passeurs d’âmes que furent entre autres :  Platon – Plotin – Marcello Ficino – Paracelse – Pic de la Mirandole – Reuchlin – Hufeland et plus spécialement à Georges et Lima Ohsawa  nos maîtres à tous qui révolutionnèrent la macrobiotique, cet art de longue vie en l’enrichissant de la sagesse et du savoir ancestraux d’Extrême-Orient.
Aux pionniers macrobiotiques du 20 ème siècle :
Ayam – Claude Aubert et Emmanuelle Aubert – Herman Aihara – Cornelia Aihara – Jean Baudry – J. Bouquet – Mario Binetti – Marc Van Cauwenberghe – Dr. Chishima & Morishita – Gérard et Diana Cazals – Jean Celle – Jacques Delangre – Hubert Descamps – Paul Dietrich – Bruno Doumaisel – Wendy et Edward Esko – Masanobu Fukuoka – Pierre Gevaert – François et Sosoa Gisel – Eddie Hara – Jean Hervé – Dr. Sagen Hiziduka – Dr. Jean Ithurriague – Alex Jack – Hubert Jouan – Louis Kervran – Aveline Kushi –  Michio Kushi – Tomio Kikuchi – René Lévy – Hélène et Mateo Magarinos – Jacques Mittler – Noboru Muramoto – Yves Nani – M. Nakamura – Adelbert et Wieke Nelissen – Nguyên thi ThuBa – Mario Pianesi – Françoise Rivière –  Jean et Margaretha Rofidal – Jacques Skalka – Francisco Varatojo – Shizuko Yamamoto – Roland Yasuhara – Clim Yoshimi – Daniel, Ingrid et Boris Youssoufian – Thierry Lebrun 
Aux prochains aventuriers de la vraie Vie du 21e siècle……………………………………

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MISE AU POINT
J'en ai assez de lire et d'entendre autant d'inepties sur la macrobiotique, de la part de personnes totalement incompétentes en la matière. Je pratique cet Art de vivre, ainsi que ma famille depuis 45 ans, j'en ai 84 aujourd'hui et je n'ai jamais connu la moindre carence en vitamines ou en oligo-éléments.
Agro-chimiste de formation je peux certifier que la composition des menus macrobiotiques répond exactement aux besoins nutritionnels réels de l'homme. Dans son livre (Hippocrate avait raison -Trédaniel) le biochimiste Hubert Descamps nous en fait une démonstration scientifique éclatante. Reprenant point par point les critiques concernant les soi-disantes carences en protéines, en vitamine et en oligo-éléments de la diète macrobiotique, il ne laisse planer aucun doute sur le bien fondé des thèses avancées par l'alimentation macrobiotique, confirmant dans chaque cas par une analyse biochimique précise l'exactitude des recommandations préconisées par la doctrine macrobiotique. 
Il est incontestable que le régime macrobiotique inclut dans un certain art de vivre, représente la perfection pour ce qui est de l'alimentation, de la santé et de la longévité. Mais comment s'y retrouver dans la prolifération actuelle des régimes et pourquoi faire confiance à celui-là… plutôt qu'à un autre. Leurs promoteurs-inventeurs-docteurs-profiteurs, avancent tous les meilleures raisons du monde pour vous faire adopter le leur qui est incontestablement le meilleur sur le marché profitable des régimes diététiques.
Tapez "régimes alimentaires" dans Google sur internet et vous obtenez un résultat de plus de 2 millions de pages en 29 sec. dont voici les principaux, classé en : régime bien-être - régime minceur - régime maigreur - régime jeunesse, etc,etc.:
Atkins–Adamo–Chronorégime–Dissocié–Dukan–Hollywood–Hyperprotéiné–Hypercalorique–Instinctothérapie–Jeûne–Kousmine–Low-carb–Mayo–Méditerranéen–Montignac–Minceur–Seignalet–Soupe–SlimFast–Végétarien–Végétalien–Weight-Vegan-Watchers, etc. etc.
La question se pose donc à juste raison, pourquoi un régime plutôt qu'un autre et pourquoi la macrobiotique?
En premier lieu je voudrais insister sur le fait que la macrobiotique n'est pas un régime en tant que tel, mais un art de vivre, ou plus exactement une philosophie dont une des applications pratique est d'ordre alimentaire.
Ce qui est déprimant avec les théories sur l'alimentation, c'est qu'elles sont toutes absolument contradictoires.
Certains affirment qu'il faut manger cru car notre organisme a été conçu pour ça... D'autres que le cru acidifie et qu'il faut manger légèrement cuit ou même très cuit comme la macrobiotique. Certains prônent les fruits entre les repas, d'autres de commencer le repas par les fruits ou pas de fruits du tout, comme la macrobiotique ; il y a ceux qui affirment qu'on ne peut pas survivre sans manger de viande au moins 3 fois par semaine, et les adeptes du végétarisme pour qui manger aucun produit animaux est de loin la meilleure solution. Ceux qui conseillent une alimentation à base de céréales, ceux qui privilégient les légumes. Ceux qui aiment les épices et ceux qui les détestent . 
La médecine chinoise classe les aliments selon qu'ils sont chauds, froids, secs ou humides ou piquants. La macrobiotique en yin et yang. Les adeptes des produits laitiers vantent leur richesse en calcium, leurs contradicteurs répondent que certes, ils contiennent du calcium, mais qu'il n'est pas assimilable par l'organisme d'adulte et que de toute façon, certains végétaux, les amandes etc. en contiennent encore plus. Pour certains, le blé doit rester la base de notre alimentation, pour d'autres il a été tellement trafiqué qu'il n'est plus digeste pour nous et il faut revenir à des variétés anciennes, telle l'épeautre etc. Un tel vous dira de manger uniquement des céréales complètes, seules à même de vous apporter suffisamment de vitamines et nutriments divers, une telle vous rétorquera que si elles sont trop complètes elles sont peu digestes. On entend qu'il faut manger le plus varié possible, pour être sûr d'avoir une alimentation équilibrée... ou complètement dissocié…et le contraire, qu'il faut manger un peu toujours pareil, à condition bien sûr, d'avoir su choisir quoi !! Les Hindous, les Coréen, les japonais, mangent tous les jours du riz et des lentilles avec des légumes et s'en portent plutôt bien...
De tout ça, il ressort quand même quelques constances :
1° Tout le monde s'accorde quand même pour dire qu'il ne faut pas manger trop. Dans l'idéal, on devrait sortir de table en ayant encore un tout petit peu faim. 
2° Tout le monde est d'accord aussi pour dire qu'il faut manger une nourriture saine et qui dit saine dit biologique. Le minimum, quand on mange, est de ne pas s'empoisonner...
- Qui dit saine dit aussi... pas de plats préparés. Ils contiennent parfois plus d'additifs que le produit principal.. 
- Qui dit saine dit fraîche: éviter les surgelés, les conserves, les produits irradiés. 
3° Limiter les sucres rapides et supprimer si possible les sucres raffinés. 
4° Supprimer totalement les excitants : café, coca... thé, alcool.
5° Manger des fruits et légumes de saison...oui, mais des saisons qui correspondent à votre région climatique.
6° Faire très attention à la qualité des huiles. Aliments de base, elles doivent impérativement être de première pression à froid. Si vous ne pouvez vous offrir qu'un aliment biologique, ça doit être celui-là.
7° Mangez dans le calme et non pas sur le pouce, debout en courant à travers la maison pour être prêts à repartir dans les deux secondes...et mastiquez. La digestion doit commencer dans la bouche, la salive étant le premier suc digestif à remplir son office. De plus, mâcher correctement chaque bouchée prend du temps (suffisamment, c'est environ trente fois...) et il semblerait que le cerveau soit conçu pour se sentir rassasié au bout d'une vingtaine de minutes. Si donc on a bien mastiqué, au bout de ces 20 mn on a mangé beaucoup moins que si on a englouti notre repas.
8° Ce qui paraît sûr aussi, c'est que l'alimentation, comme l'affirment les Chinois et comme l'affirmait déjà Hypocrate il y a longtemps, est la clé de la santé (Que ta nourriture soit ton médicament ) enfin, une des clés... Il y a bien sûr d'autres facteurs, comme le stress, la pollution...) Comment peut-on penser rester en bonne santé si on ne met que des poisons dans notre organisme? C'est son carburant. Or, pour la plupart d'entre nous, c'est ce que nous faisons. Nous l'avons bien mérité, ce petit café, ou cette pâtisserie, après tout ! Et puis, nous n'avons pas le temps de cuisiner de bons petits plats et pas les moyens de manger tout, tout biologique. La vérité c'est que personne n'a plus les moyens de manger autre chose que bio. Nous ne pouvons plus nous le permettre pour des raisons de santé et de respect de la planète. Tous les médicaments chimiques que nous devrons acheter pour soigner notre corps déjà suffisamment empoisonné, toutes ces thérapies auxquelles nous allons devoir recourir pour réparer ce que nous faisons chaque jour souffrir à notre organisme. 




9° De même ce qui fait presque l'unanimité, par respect pour les populations qui n'ont pas suffisamment à manger, pour les animaux, pour la planète et pour notre propre santé, il est impératif de restreindre la consommation de viande et de sous-produits animaux.
10° La dernière chose, c'est qu'il n'existe évidemment pas un régime alimentaire idéal, qui fonctionnerait pour tout le monde, ça se saurait. Donc, et c'est là que ça devient à la fois compliqué et intéressant. Pas le choix, c'est à chacun d'expérimenter et de trouver ce qui est bon pour lui et que personne d'autre ne pourra lui prescrire, n'étant pas à sa place. Ecoutez tous les conseils et les avis, c'est une chose, mais encore faut-il pouvoir se faire sa propre opinion. Pour cela, apprendre à s'écouter et à écouter notre corps, est le seul remède... et ça nous ne savons plus le faire !.

Examinons maintenant les principes de base de la macrobiotique.
En tout premier lieu, les racines de la macrobiotique puisent leurs origines dans la civilisation grecque pour l'Occident et dans le taoïsme chinois pour l'Extrême-Orient. Ce qui en fait sans contestation possible la plus ancienne (2500 ans) technique de soins et anti-aging par l'alimentation. Durant ces millénaires, la macrobiotique s'est constamment enrichie de l'expérience des alchimistes, des médecins, et du bon sens populaire. ( voir mon livre sur " Histoire de la macrobiotique à travers les âges).
A la Renaissance malgré l'opposition violente de l'église, la macrobiotique devenait un des piliers de la médecine, pour atteindre son apogée au 18è siècle avec le célèbre médecin Allemand C.W.Hufeland. 


Entièrement remaniée par le Japonais G.Ohsawa dans les années 1950 qui va lui adjoindre toute la science d'Extrême-Orient, elle apparaît alors dans toute son efficacité et acquerra sa notoriété dans des guérisons spectaculaires. Michio Kushi aux Etat-Unis lui donnera une légitimité et une dimension internationales par une approche plus pragmatique et de nombreux séminaires.
Les 10 points consensuels à la plupart des régimes, que nous avons décrit ci-dessus, correspondent point par point aux recommandations habituellement conseillées en macrobiotique.
L'assiette recommandée à ceux qui débutent se compose des aliments et groupes d'aliments suivant :
Céréales 40% – Légumineuses 10% – Légumes 25% – Algues 5% – Protéines 10% – Potages 10%.
Ces proportions ne sont pas le fruit du hasard, elle sont l'exact reflet de l'évolution biologique de l'homme sur des milliers d'années.
La structure des dents reflète l'ordre de l'univers. Nous avons 32 dents qui correspondent aux 32 vertèbres de la colonne vertébrale.Ce qui fait au total 64, qui est le nombre des hexagrammes du I-King qui est le livre traditionnel de cosmologie pratique. Nos dents, celles qui poussent après les dents de lait, reflètent l'histoire biologique de l'homme et les types d'aliments les plus appropriés à consommer.
Sur 32 dents, nous avons :
20 molaires qui servent à broyer les céréales
8 incisives plus appropriées pour couper les légumes
4 canines qui servent à manger la viande.
Ainsi 28 de nos dent, les molaires et les incisives sont spécialisées pour la consommation de végétaux. Alors que les canines servent pour les produits animaux. Le rapport étant de 7 à 1. C'est la raison pour laquelle notre alimentation devrait se composer de cinq partie de céréales complètes en grains, de deux parties de légumes et d'une partie de produits d'origine animale.
L'histoire biologique de l'homme est le résultat de son alimentation essentiellement céréalienne, à laquelle des légumes étaient ajoutés en supplément. Comme on le voit d'après la structure de nos dents, les aliments d'origine animale ne forment qu'une minime partie de l'alimentation. En fait, il en a été fait usage surtout au cours des périodes extrêmement froides et aux époques glaciaires, par exemple.
Mais alors… allez vous me dire, pourquoi ne pas manger cru. 
La cuisson des aliments est justement ce qui différencie l'homme du singe ou de la vache. Pour qu'un singe, de qui nous descendons, devienne "homo sapiens" il a fallu deux événements concomitants : 1° la cuisson – 2° la salaison – le temps.
Pour comprendre cela, il faut faire appel à la dialectique taoïste, qui est appelée également "yin-yiologie" en macrobiotique.
La totalité des phénomènes universels, toutes actions, toutes matières sont soumis à deux forces polaires opposées et complémentaires (polarité) qui sont désignées symboliquement par yin et yang. Comme vous le savez, en macrobiotique, tous les aliments peuvent être classés en deux catégories : yin et yang.
Yang représente la force de contraction/rétraction.
Yin représente la force d'expansion/dilatation.
Lorsque nous consommons des aliments de type yin, nous sommes soumis à l'action de la force d'expansion et de dilatation(yinnisation).
Lorsque nous consommons des aliments de type yang, c'est l'inverse, c'est la force de contraction qui déploie ses effets (yanguisation).
Sont yin : le froid - les végétaux - les crudités - les fruits - les légumes - l'eau - les corps gras - le sucre - l'alcool, etc.
Sont yang : le chaud - la cuisson - le sel - la viande - la pression - les graines, etc.
Vous avez compris maintenant un des grands secrets de l'Univers, la clé de la connaissance.
La cuisson, le rôtissage, le grillage et le sel permettent de modifier la polarité d'origine des aliments et de rendre yang des produits qui étaient yin au départ.
Les grands singes (gorilles) vivent dans un environnement très yin; la forêt humide, à l'abri du soleil brûlant, mange de grande quantités de végétaux crus – feuilles, jeunes pousses et fruits. Leurs constitution est donc yin, grosse tête, énorme ventre, digestion lente, peu actifs et long repos.
L'homme est donc un grand singe qui s'est adapté à son milieux, après être sorti de sa forêt ( certainement par obligation) pour s'aventurer dans la plaine africaine, il a dû pour survivre, changer complètement son alimentation, manger des graines, des végétaux secs et même parfois de la viande crue ou grillée, lors des grands incendies de la savane. Au cour des millénaires ce grand singe s'est donc yanguisé (devenir plus yang) et il est devenu notre ancêtre commun l'homo erecticus, plus petit, plus maigre, plus rapide, plus actif, avec un cerveau plus compact.
Si vous voulez suivre le chemin inverse de l'évolution, mangez cru, mangez des fruits, mangez des pousses et vous redeviendrez un singe, bon d'accord, il faudra quelques milliers d'année, mais la Nature a tout son temps. Sans oublier, que yin-expansion c'est la vie et yang-contraction la mort.
L'obésité fait également appel aux phénomènes de yinnisation (devenir plus yin) : trop manger, trop de liquide, trop de gras, trop de sucre, etc, pas assez d'activité. Vous savez maintenant ce qui vous reste a faire pour éviter ce processus morbide.
Naviguez entre yin et yang, trouvez le juste milieu le plus adapté à votre constitution et à votre condition c'est la clé de la santé définitive.
Mais vous n'êtes pas obligé de me croire, la véritable preuve, c'est l'expérimentation. C'est pourquoi G. Ohsawa à nommé son livre le plus célèbre « Le Zen Macrobiotique » car le zen se concentre exclusivement sur l'expérience et ne se préoccupe pas d’interprétation.


Les détracteurs, paradoxalement, souvent des membres du corps médical, émettent plusieurs critiques envers le régime macrobiotique :
Une carence en Vit. B12 en Vit.C et en calcium :
L’affirmation selon laquelle la viande est la seule source de Vit. B12. 
Le besoin journalier de l’homme est de 1 micro-gramme. (1 millionième)
Le foie de bœuf il est vrai, qui est le plus riche en B12 en contient 10 à 20 mg. par 100 gr.
Les algues nori en contiennent 13 à 29 micro-gramme pour 100 gr.
En contiennent également le germe de blé, la farine complète fraîche, tous les produits lacto-fermentés, choucroute, miso, tamari, natto etc. les oeufs, le saumon et les algues izikis. Il est même admis par la biochimie que l’homme est capable de synthétiser la B12 au niveau de ses intestins. ( Bactérie lactique végétale ).
On a laissé entendre dans le milieu médical qu'une carence en B12 chez les végétariens et les macrobiotiques entraînerait à long terme un déficit cognitif (intellectuel), c'est possible, mais alors qu'on m'explique pourquoi les Hindous végétariens, fournissent les meilleurs informaticiens du monde.
Vitamine C – besoin journalier 30 mg.
Orange si chère aux sportifs et aux végétariens = 49mg/100gr. Pomme = 5mg./100gr.
Brocoli et choux frisé 118mg./100gr. – Algues 15 à 20mg./100gr. – Noisette 7,5 gr./100gr.
Pour le calcium (Ca), le besoin d'entretien est de 1 à 1,5 gr. par jour, on trouve beaucoup de Ca dans les feuilles de choux(100mg./100 gr.), Brocoli (150mg/100gr) ainsi que dans tous les légumes verts. Les algues en contiennent 1.400 mg. pour 100gr. Les céréales environs 50mg/100gr.
Comme vous le voyez, les accusations diététiques émises à l'encontre de la macrobiotique ne tiennent pas après une analyse objective.
Juste une petite remarque au sujet de certaines carences qui pourraient se manifester après quelques années d'une macrobiotique mal comprise chez des personnes pratiquant une alimentation sélective – j'aime pas les algues, j'aime pas les choux, j'aime pas les pickles, etc. – comme vous pouvez vous en rendre compte ci-dessus, ces aliments sont essentiels à l'équilibre nutritionnel de la diète macrobiotique. L'alimentation macrobiotique est parfaite du point de vue diététique, à conditions de ne rien rejeter et de ne rien rajouter, mais adapter.

Pour résumer :
La macrobiotique et de loin le plus ancien système de santé existant, elle s'est développée sans interruption depuis Platon jusqu'à nos jours.
Elle est issue d'une longue tradition et du bon sens populaire.
ses principes reposent sur des lois universelles ancestrales.
Elle est le reflet de l'évolution biologique de l'homme.
Elle n'a jamais été influencée par les pouvoirs, ni par l'économie puisqu'elle est gratuite.
Elle s'adapte à chacun et à chaque cas suivant sa constitution et sa condition.
Récemment, soit depuis les années 1950 des principes issus de la philosophie d'Extrême-Orient lui ont été inclus, comme la classification énergétique des aliments d'après leurs polarités yin ou yang.
L'ultime preuve macrobiotique, aucun des régimes cités plus haut n'a vraiment fait ces preuves sur le long terme, alors, que des milliers de personnes à travers le monde pratiquent la macrobiotique d'Ohsawa, sans interruption depuis plus de 65 ans.
Citons les 7 principales règles macrobiotique.
1. Apprendre à reconnaître le jeu permanent des deux forces antagonistes et complémentaires yin et yang. Les utiliser comme guide pour comprendre le jeu de la vie dans la nature, dans notre corps, dans nos comportements et dans tous les phénomènes qui nous entourent.
2. Dans le but de respecter les polarités harmonieuses de la nature, il est conseillé de ne pas utiliser de produits alimentaires contenant des additifs chimiques, et de donner la priorité aux aliments issus d’une agriculture biologique, artisanale et régionale ayant subi le moins de transformation possible.
3. Consommez des fruits et légumes provenant de la même zone climatique où vous vivez, en respectant la saison biologique naturelle de végétation, correspondant à chaque végétal. Introduire régulièrement dans son alimentation des légumes sauvages locaux.
4. La consommation de produits animaux devrait être restreinte dans la mesure du possible, et répondre à ces trois critères :
- Manger les espèces qui ne fuient pas.
- Manger les espèces biologiquement les plus éloignées de nous.
- Ne pas manger de sous-produits animaux provenant d’un vol ou d’un détournement abusif. 
5. Bannissez totalement les produits laitiers: Ces produits ne sont pas conçus pour la consommation humaine et de plus ils ont des taux élevés d’herbicides, d'antibiotiques et d'hormones de croissance. Sur le plan psychique, les produits laitiers nous maintiennent à un niveau infantile. (Le lait est pour le petit veau, et le miel permet aux abeilles de se nourrir durant l’hiver.
Composition de l’assiette macrobiotique standard de base sous un climat tempéré :
Potage : 10 %
Céréales : 40 %
Légumineuses : 10 %
Légumes : 25%
Algues : 5 %
Protéines : 10 %
6. Le 95 % de la ration alimentaire journalière devrait être cuite - 80 % en saison chaude. (ajouter régulièrement du persil sur les céréales)
7. “ Non credo “ ne pas croire mais comprendre pour arriver à une conviction par sa propre réflexion. Croyance, foi et superstition sont en réalité synonymes d’ignorance. 
“ Vivere parvo “ savoir se contenter de l’essentiel sans gaspiller les dons de la vie. Être reconnaissant pour tout ce que l’on a reçu.

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Souvent dans les forums ou lors de réunion entre enseignants macrobiotiques, la proposition est mise en avant de rendre la macrobiotique plus simple, plus abordable pour tous - en supprimant - ce qui fait sa puissance et sa notoriété et qui la distingue de tous autres thérapeutique, je veux parler de la classification yin-yiologique des phénomènes universels, la science de yin et yang.
Si vous n'introduisez pas la compréhension yin-yologique (yin/yang) dans l'alimentation, le régime macrobiotique n'est qu'un régime de plus, parmi des dizaines d'autres. Avant toute chose, avant de vouloir vous guérir d'une grave maladie, avant de composer votre premier menu, avant de cuisiner votre premier plat macrobiotique, avant de préparer du gomasio, étudiez et comprenez l'yin-yologie, la science de yin et yang. Alors seulement, vous mesurerez la supériorité de la doctrine macrobiotique sur toutes les autres, et vous même deviendrez votre propre médecin, libéré de toutes les servitudes liées à la médecine symptomatique.“

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Un Art de Vivre de santé et de longévité
Des Amériques à l’Europe, de l’Afrique à l’Asie, de l’Occident à l’Extrême-Orient, partout sur toute la planète Terre, malgré les extraordinaires avancée de la science, les excès de la société libérale capitaliste, ou tout est basé en priorité sur le profit, fait des ravages. Ceci à tout les niveaux – écologique – climatique – sociale – biologique – médicale et humanitaire.
Mais là ou ce système pervers fait le plus de dégât c’est sur la santé humaine, aidé en cela par les multinationales de l’agro-alimentaire. Bien que le discours habituel de bonne conscience de ces sociétés, est… qu’elles sont indispensable, afin de pourvoir à l’alimentation des populations, cela n’empêche pas 1/3 de l’humanité d’être sous-alimenté et même dans certaine région de mourir de faim.
Bien que la médecine aie fait d’énorme progrès, de plus en plus de monde est atteint de maladies chroniques et dégénératives. Que se soit dans les pays dit modernes, ou dans le tiers monde, le constat et le même, partout ont souffrent et ont meurs non pas de mal-nutrition, mais de mal-bouffe.
La nourriture traditionnel, parfois ancestrale qui a permis pendant des siècles le développement de communauté humaine saine, a été abandonnée, au profit d’aliments industriels, dévitalisés et pervertis par des additifs chimiques nocifs pour la santé. Sous la pression des consommateurs, dans l’ensemble des pays d’Europe des contrôles de plus en plus sévères ont réussit à limiter et à fixer des normes maximum pour les additifs les plus dangereux pour la santé (hormones de croissance, antibiotiques, conservateurs, colorants etc. ) L’effet pervers de ces restrictions, n’a malheureusement pas freiné ces pratiques mais en a simplement changer la destination, vers des pays plus pauvres et moins regardant sur la qualité des marchandises.
Dans ces pays, situé la plupart en Afrique et en Asie, le passage d’une nourriture traditionnel régionale à une alimentation industrielle de masse est catastrophique, provoquant une forte diminution de la résistance aux maladies, et l’apparition fréquente de nombreuses affections inconnues auparavant.
Tout le bénéfice pour l’amélioration de la santé, dû à la médecine, à l’hygiène, aux veilles sanitaire mit en place par les états et perdu pour une unique cause ; une production alimentaire pléthorique de mauvaise qualité, orientée uniquement vers le profit, qui a provoqué l’abandon des traditions culinaires familiales de respect autour du repas.
Il y a 50 ans, un homme s’inquiétait déjà, avant tous le monde, du danger de l’agro-chimie et lançait en France le premier mouvement pour une agriculture biologique respectant les lois de la nature. Cette homme, un japonais, s’appelait Georges Ohsawa, parallèlement en 1956, il commençait d’enseigner une méthode de santé et de longévité révolutionnaire: « LA MACROBIOTIQUE ».



Depuis cette époque, bien que combattue, dénigrée, voir ridiculisée ou ignorée par les gouvernements et même par le corps médical, cette méthode, qui est en réalité un art de vivre, a fait ces preuves grâce à son extraordinaire efficacité, et c’est répandue malgré d’innombrable difficultés, dans la plupart des pays du monde.
Maintenant, devant les menaces climatiques et écologiques extrême, engendrée par les pollutions industriel, la survie même, de l’humanité est en jeu. Aucun politicien, aucun dirigeant, aucune multinationale n’a intérêt à ce que cela change, car leurs seul et unique préoccupation, c’est d’entretenir le système économique capitaliste qui les fait vivre et les enrichis, et ils ne scierons jamais la branche sur laquelle ils sont confortablement assis, jusqu’au crash final.
Les hommes du 21è siècle pourront-ils encore comprendre l’enseignement macrobiotique, basé sur les lois ancestrales de l’ordre de l’univers. La philosophie dialectique macrobiotique aura-t-elle le pouvoir de sauver l’humanité de la catastrophe annoncée. C’est notre pari. Par la puissance de l’esprit macrobiotique, véhiculé par une nouvelle manière de s’alimenter, le monde change peu à peu. La course effrénée aux richesses est remplacé par le “ vivere pavro”, le pillage des bienfaits naturelles par l’amour de la nature et le respect de la planète, la guerre par la paix et la maladie par la santé.
Non, ce n’est pas une utopie, déjà des milliers de pionniers, se vouent à ce travail de reconstruction et de régénération personnel. Des communautés importantes implantées au quatre coins du monde, appliquent et expérimente cet art de vivre.


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LEXIQUE DE LA DOCTRINE MACROBIOTIQUE