mercredi 4 octobre 2017

CITATIONS DE G.O.





« L'homme qui se porte bien toute sa vie se guérit à chaque instant de ses maladies, à la façon d'un acrobate sur une corde raide qui rétablit constamment l'équilibre entre son côté droit et son côté gauche – qui peut être assimilé au deux aspects de Yin et de Yang –. Tous les êtres naissent avec le merveilleux pouvoir de conserver leur équilibre physiologique en toutes circonstances internes ou externes, mais la recherche du plaisir et du pouvoir, aveugle l'homme et le fait chuter .» G.Ohsawa


G. Ohsawa a écrit des milliers de pages et des centaines de livres en japonais et en français, certains édités à plusieurs millions d'exemplaires, comme le "Zen macrobiotique". 
Après avoir lu la plus grande partie de ces parutions françaises, étudié et pratiqué, durant 40 ans l'yin-yiologie et la macrobiotique. Je suis arrivé à la conclusion, que l'ensemble de l'enseignement de Georges Ohsawa peut se résumer au paragraphe décrit ci-dessus.


La Macrobiotique est l’art de se nourrir en harmonie d’après les lois universelles. Elle permet d’atteindre le bonheur et la santé, la Justice et la Liberté. Il faut donc s’en remettre à la Nature pour obtenir la guérison, la maladie résultant d’une conduite erronée qui viole l’Ordre de l’Univers.                                                                        
G. Ohsawa 

Il ne faut avoir peur ni de ce qui est grand ni de ce qui est petit - G.O.

« Toute chose en ce monde est invention ou illusion, Il n’y a rien de vrai, sauf d’aimer le principe unique et la macrobiotique d’un amour impossible à arrêter. Vouloir devenir une personne qui persuade tout le monde avec cela sinon il est impossible de devenir heureux.... ».

L’orage se prépare tout le monde s’égare.
Garder bien le cap et ne douter pas,
Un pas à gauche, un autre à droite, c’est ainsi  que l’on va tous droit.

« Le but de la macrobiotique est de guérir la maladie de l'âme, ce que la guérison physique ne peut pas faire. C'est seulement après un travail sur l'âme que nous sommes capables d'absorber les aliments justes. C'est l'âme qui guérit la maladie. Ce n'est pas la macrobiotique qui guérit, mais la compréhension de la philosophie dialectique. Ce n'est pas le riz ou le gomasio qui guérit, mais votre esprit qui vous donne la volonté. Ensuite la guérison arrive en quelques jours ».

 Le Fini ne pourra jamais comprendre l’Infini.

Enseigner cette discipline, dans toutes les écoles du monde, sans aucune connotation religieuse ou politique, permettrait d’améliorer d’une manière décisive en quelques générations la condition humaine. La véritable éducation est celle qui développe et dévoile de plus en plus la faculté innée de notre perception, compréhension et jugement, jusqu’à ce qu’elle devienne une clairvoyance qui contemple la conception-constitution de l’Univers.  Georges Ohsawa 

Seuls ceux qui sont assez fous pour croire qu’ils peuvent changer le monde y parviennent 

Le bonheur est dans la vision de la constitution dialectique de toutes choses
La Liberté dans sa compréhension
La Justice dans son exercice
La Paix dans cette certitude

La théorie sans la pratique est inutile et la pratique sans la théorie peut-être dangereuse. Seule la théorie associée à la pratique est réellement efficace.

 Plus le corps est faible, plus il commande ; plus il est fort, plus il obéit 

Combien est triste le chant de l’oiseau qui meurt.
G.O.

« Plus grande la face, plus grand le dos. Avec le temps tout se transforme en son contraire » 

 « Lorsque la CONNAISSANCE de la constitution de l'Univers est perdue, c'est la foi qui la remplace. Lorsque la foi est perdue, c'est la morale ou l'éthique qui monte sur scène. La morale ou l'éthique est remplacée ensuite par la loi. Celle-ci, à son tour, est chassée par la force ou la violence physique, politique, économique ou intellectuelle, la loi étant la violence par nature ». G.O.

On doit créer tant que l’on est en vie…
Et tant que l’on a quelque chose à créer, on ne meurt pas.   G.O.

⭐⭐⭐⭐⭐⭐



Chanson composée par Senseï Ohsawa, qu'il aimait faire chanter au début des repas dans les camps d'été macrobiotiques.

KAMEYO - KAMEYO
Kameyo, kameyo,   (Mastiquez, mastiquez,)
Yoku kameyo,   (Mastiquez c'est bien,)
Kameyo, kameyo, kameyo,   (Mastiquez, mastiquez, mastiquez,)
Karadaga tsu yuku naru.   (Mastiquez vous aurez la santé solide.)
Yin areba Yang   (Yin attire Yang,)
Yang areba Yin,   (Yang attire Yin,)
Yamata kaké,   (Plus haute est la montagne,)
Rebata ni fukashi.   (Plus profonde est la vallée.)
Yin oten jité Yang   (Yin après Yang,)
Yang oten jité Yin,   (Yang après Yin,)
Nan ari sunawatchi,   (Et cela toujours,)
Arigatashi,   (Dans la reconnaissance éternelle,)
Itadakimas   (Merci à tout l'univers)

🌠🌠🌠🌠

La Mère,
(Poème de Georges Ohsawa extrait de « Nouvelle thèse de la Macrobiotique.») 

Combien de livres exaltent les grands hommes, Alors que leurs mères, dont ils sont nés,
Qui tendrement les ont élevés,
Jamais il n’est question. 
Plus que Goethe, sa mère est admirable,
Le général Nogi est moins grand que sa mère,
Marie est plus grande que Jésus.
La mère d’Edison ! La mère de Gandhi !
Plus que ces grands hommes, j’admire leurs mères. Pourtant, toutes, elles sont inconnues,
La mère se cache dans l’ombre de son enfant,
Aucune biographie, nul journal ne lui est consacré,
La vie brisée, douloureuse de la pauvre mère
Du grand homme, ne tente pas les historiens.
Biographes et historiens ne finissent pas de parler
De Romain Roland, de Kant, de Nietzsche, d’Anatole France, Mais silence sur leur mère qui nous reste inconnues.
Ils négligent, ils ignorent l’origine physiologique, biologique, A plus forte raison embryologique de tous les grands.
Quelle valeur accorder à leurs écrits sur leurs héros,
S’ils ignorent tout de la racine, de l’origine maternelle ?
Des mots vides de sens.
La mère donne naissance à un futur grand homme,
Elle le nourrit, l’enseigne et l’aide à dévoiler
Son jugement, par étapes, jusqu’à la septième,
À travers difficulté et soucis, pendant dix, vingt ans,
Parfois trahie, abandonnée par le père.
La mère ne tire jamais orgueil ou arrogance
De son chef-d’œuvre rayonnant, que tous admirent.
Elle regarde, silencieuse, les yeux pleins de larmes, 
Elle regarde, de loin seulement, son enfant. Devenu un homme.
Elle connaît, elle aussi, le courage, la patience, L’endurance et la grandeur d’âme de son enfant. Mais pour elle, il est resté son petit enfant, fragile, innocent, souriant, qui suçait son lait. 
Il est de sa chair et de son sang, de sa vie, de son âme.
La mère est un sculpteur, qui crée une statuette vivante, Molle, une boule de chair, de sang et d’eau, qu’elle soigne Jour et nuit, sans ménager sa fatigue,
Lui donnant sa vie et la chaleur de son sang.
Elle passe des nuits froides, sans dormir, au chevet
De son enfant malade, fiévreux,
Elle le conduit par les montagnes de son amour,
Elle le guide par les forets, avec son instinct,
Elle le suit sur les eaux avec l’omniprésent.
La mère est un sculpteur qui s’épuise et vieillit,
Une fois son chef-d’œuvre achevé, elle n’est plus elle même, Elle a tout donné dans son œuvre, sa vie et son âme,
Elle n’est plus qu’un cadavre vivant,
Son silence n’est ni modestie, ni satisfaction,
Et encore moins de l’arrogance... 

Relisez ces textes 1000 fois, triturez-les, mastiquez-les, intégrez-les, jusqu'à ce qu'il ne présente plus aucune zone d'ombre et qu'ils éclatent dans toutes leurs limpides évidences.

De G.OHSAWA


A suivre .


1 commentaire: