REGARD VERS LE FUTUR
C’est l’évolution de la situation planétaire et des faits les plus marquants qui pourraient se produire au cours du 21e siècle que je propose maintenant à votre sagacité. Dès cet instant je me projette en votre compagnie dans ce futur proche, si plein d’interrogation et d’appréhension.
Pour mettre un peu de piment à ce récit, nous le ferons débuter en 2036, soit 30 ans (l’équivalent d’une génération) après que j’aie écrit ces lignes. Si je suis encore là… j’aurai donc 102 ans (l’âge de Lima Ohsawa à son décès) ce qui me paraît bien improbable, malgré les recettes de longue vie que j’applique depuis l’âge de 35 ans. Mes enfants eux, auront entre 60 et 80 ans, et mes petits-enfants de 30 à 50 ans. Coucou, faites-moi un petit signe et espérons pour vous, votre génération et les suivantes... que je me suis trompé.
Moi avec mes 4 enfants en 1976 |
Les lois et théorèmes de la dialectique universelle sont infaillibles, il suffit de les interpréter correctement pour prévoir dans leurs grandes lignes, à moyen et à long terme, les principaux événements susceptibles de modifier profondément la société humaine actuelle et même l’évolution biologique de l’Homme.
Je me joins, ici, aux prévisions dialectiques de Georges Ohsawa et de Michio Kushi concernant ce prochain siècle. De ces prévisions, ( de 1950 à 1980) il en ressortait :
- Une augmentation de la violence susceptible de déstabiliser les démocraties
2) Le développement des maladies dégénératives et mentales
3) Des bouleversements climatiques
Californie - 2020 |
Grande Station à Détroit - USA |
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En route et bon voyage pour « POLARIS »
Du Chaos au Tao
Janvier 2036 : 7 heures du matin. Je suis devant l’écran plasma de mon vieil ordinateur un MacMax G7 bidouillé — qui date des années 2016 pour ceux que cela intéresse. C’est l’hiver, le 15 février, il neige depuis plusieurs jours, un puissant vent glacial modifie le paysage constamment, comblant les creux et boursouflant ça et là le paysage d’énormes congères. Mon petit village est complètement isolé depuis une dizaine de jours, car cela fait quelques années déjà que les routes secondaires ne sont plus déblayées ni entretenues. Services publics et services privés sont partout à la dérive et n’assurent plus que le strict minimum des tâches qui leur étaient dévolues dans les années d’abondance.
Comme chaque matin – avant que les pannes intermittentes de courant électrique ne se manifestent – je m’informe des nouvelles importantes de la planète à travers les liens RSS qui trient les dernières infos sur des sites internet présélectionnés et me les affichent sur mon écran.
Dehors un gentil petit –10 °C, dedans un +15 °C moins sympa, depuis plusieurs années les économies d’énergies sont drastiques. À l’intérieur des logements on est passé du 21 °C recommandé au 15 °C obligatoire. Les chaudières sont plombées dorénavant, les factures aussi... maintenant c’est toujours moins de prestation pour toujours plus d’argent.
En attendant le téléchargement des dernières nouvelles du monde, et quand je dis dernières, c’est les plus récentes, mais aussi peut-être les ultimes, les « der des der », tant ça va mal partout, je disais donc qu’en attendant, je vais me préparer, sublime plaisir ! un café… de céréale, qu’en langage macro on appelle un yannoh, ça ne réveille pas, mais ça réchauffe.
Buvant ma boisson préférée brûlante, à petites gorgées, tout en regardant les informations défilées sur l’écran, je sens la vie revenir, dans mon corps frigorifié par une nuit sans chauffage.
Comme vous n'êtes probablement pas au courant de la situation, je vous fais un petit topo sur l’état actuel du monde, tel que je peux le percevoir depuis mon lieu de résidence en Suisse, au centre des 30 États Associés d’Europe.
Qualificatifs pouvant résumer l’état de la planète du point de vue géopolitique et bio écologique, en cette année 2036 :
Diagnostic vital réservé – maintenu en vie artificielle – fonctions vitales gravement altérées – en quasi-réanimation – politique du chacun-pour-soi – Anarchie et isolationnisme.
Plus concret : ici en Europe, durant les 20 dernières années, il y a eu 6 étés caniculaires; du 40 °C durant 50 jours d’affilée et 8 hivers quasi polaires entre – 15 °C et – 20C pendant 3 mois avec des vents violents. Dans le reste du monde, inondations, tsunamis et des ouragans de force 5 et 6 + ( vent de 350 km/h) , tous plus catastrophiques les uns que les autres, ne se comptent plus.
Porto Rico après l'ouragan |
Ouragan Irma F.5 - St Barthélémy 2017 |
Comme l’énergie est devenue rare et chère, cela signifie moins de chauffage, moins de climatisation, et moins de possibilités de se préserver de ces températures extrêmes. Inutile de vous dire, que dans ces conditions, la plupart des personnes fragiles, mal adaptées ou nécessiteuses sont décédées, victimes de ces terribles écarts de températures.
Un autre point critique, c’est l’approvisionnement en eau douce, du point de vue quantitatif et qualitatif. Paradoxalement, et malgré l’inondation récurrente de vastes contrées, l’eau est devenue une denrée rare et donc chère.
Distinguons en gros 3 utilisations :
1) l’eau potable pour la consommation
2) l’eau pour l’industrie, la chimie, le refroidissement des centrales, etc.
L’eau potable pour la consommation humaine est la plus rare. Elle ne se trouve pratiquement qu’en bouteille, et le prix de 1 litre d’eau est l’équivalent du prix de 1 litre d’essence, soit 5 € ou 10 Bitcoins au cours du jour.
L’eau du robinet, bien que contingentée dans certaines régions, va tout juste pour se laver et encore, il est recommandé de ne pas prendre de bain de plus de 5 minutes tant elle contient de produits bactéricides. Il vaut mieux se contenter d’une douche rapide suivie d’un séchage énergique et complet, sinon attention aux eczémas et autres maladies de peau.
L’eau des réserves naturelles, lacs, rivières et nappes phréatiques, est devenue rare ou polluée par les inondations. Là où elle abonde, elle est polluée et toujours et encore gaspillée par l’industrie, qui continue à se servir en premier.
Les agriculteurs, après avoir subi de multiples accidents météorologiques, ont dû se plier, enfin… à cultiver des espèces régionales mieux adaptées, et surtout destinées en priorité à l’alimentation humaine. Dans nos régions, la culture du maïs destiné au bétail – très gourmande en eau – est interdite, ainsi bien entendu, que la culture du tabac et des betteraves à sucre.
En cette année 2036, le rapport des forces politico-économiques mondiales se répartit en 3 groupes :
1 °) Le bloc des nations engagées à fond dans l’économie ultra-libérale qui continuent leur voie de prédateur, d’autant plus que les parts du gâteau se sont rétrécies.
E.A.E (les 30 États Associés d’Europe) + Chine – Inde – États-Unis – Angleterre – Australie – Canada – Afrique du Sud – Israël – Corée – Taiwan – Japon, pour les plus importants.
2 °) Le groupe des altermondialistes :
Amérique du Sud – Afrique – Russie – Ukraine – Mongolie – Indonésie – Iran – Irak – Turquie.
3 °) Le clan du refus représenté par les ultra-indépendants autarciques :
Composé de toute une mosaïque de petits pays ayant décidé de se débrouiller seuls avec leurs propres ressources.
Plus une multitude d’îles et d’archipels isolés dans les océans et abandonnés à leur sort et qui commencent seulement à se rendre compte de leur chance, enfin… pour celles qui n’ont pas disparu dans les flots, provoqués par la montée irrémédiable des océans (120 cm depuis l’an 2000.)
Afin de ne pas me perdre dans l’abondance des informations qui inondent les médias, j’ai établi la liste des sujets les plus importants qui préoccupent les gouvernements – pour ceux qui s’en occupent encore – et auxquels, ils tentent en vain depuis plus de 50 ans de trouver des solutions.
1. Écologie et climatologie : eau – réchauffement – pollution – déboisement – inondations.
5. Santé : maladies – coûts – assurances – pandémies — obésité — stérilité.
6. Violence : guerres – crimes – incivilités – pédophilie – gangs.
7. Alimentation : « fast food » – OGM – agroalimentaire industriel.
8. Démographie : croissance et décroissance – pyramide des âges – vieillissement.
Examinons la situation mondiale, en ce début d’année 2036.
En premier lieu, ce qui me tient le plus à coeur : le développement du mouvement macrobiotique dans le monde.
Bonne nouvelle, plus la société va mal, plus l’art de vivre macrobiotique se généralise dans les populations du globe. Et… comme d’habitude les mêmes groupes d’intérêts que par le passé (milieux économiques — corps médicaux — églises) tentent par tous les moyens de freiner son expansion devenue maintenant inéluctable. Par chance, l’absence totale de coordination et de concertation, qui a longtemps été un handicap du mouvement macrobiotique, s’est transformée en avantage. En cette année 2036, les pratiquants de ce mode de vie ne sont pas plus organisés qu’en 1980, il n’existe toujours aucune direction faîtière. De ce fait, les schémas habituels de pression et de contrainte sur des responsables éventuels s’avèrent inexistants. Une grande dissémination, et finalement la multiplication de groupuscules indépendants sur toute la planète, s’avère donc une protection inespérée.
Pour survivre, macrobiotiques de tous pays, ne vous unissez pas, et bientôt le monde vous appartiendra.
Qui l’aurait cru…
La macrobiotique s’est donc petit à petit insérée dans le quotidien des populations par nécessité, comme unique refuge de survie devant la totale incapacité des systèmes politiques à résoudre les problèmes qui assaillent l’humanité, depuis des décennies, et que de nombreuses personnalités scientifiques, politiques et humanistes, dénoncent avec force depuis le début du 21e siècle.
Nous verrons plus loin qu’une menace inattendue guette la communauté macrobiotique mondiale.
Mais pour le moment les gouvernements doivent affronter de multiples problèmes dans l’urgence. Il est trop tard pour trouver des solutions efficaces et rapides et le chaos se répand partout, peu à peu comme les métastases d’un cancer.
Parmi ces difficultés insolubles, nous trouvons par ordre d’importance.
La climatologie.
Le plus important de ces problèmes est lié aux bouleversements climatiques sur toute la planète, conséquences des pollutions industrielles du 20e siècle. Comme il fallait s’y attendre, toutes les prévisions écologiques et climatiques des années 2000 se sont réalisées… en pire !
Pendant que les nations jouaient au monopoly avec les certificats de pollution et trouvaient encore le moyen de détourner les lois de protection de l’environnement tout en gagnant de l’argent, ce qui est le comble du cynisme, la pollution atmosphérique atteignait un niveau toxique irréversible.
Réchauffement moyen de la planète de 4 à 6 C ° – diminution de la couche d’ozone – déforestations massives – disparition des glaciers – fonte de la glace des pôles et des banquises arctiques et antarctiques. Date historique le Groenland est redevenu vert en 2032 !! mais le niveau des océans c’est élevé de 4 mètres.
Accompagné de catastrophiques conséquences en chaînes :
Canicules – sécheresses – inondations – ouragans — typhons.
Disparition de nombreuses espèces animales et végétales.
Famine due à l’absence de précipitation sur d’immenses contrées.
Éboulement dans les vallées de montagne, dû à la fonte du permafost.
Gondo en Suisse |
Élévation de plus de 4 mètres du niveau des océans.
Explosion des cancers de la peau.
La production d’énergie :
Rien de vraiment nouveau. L’énergie nucléaire tient toujours la corde, mais les centrales obsolètes sont de plus en plus nombreuses, avec des risques accrus d’accident majeur sur des installations type RBMK (Tchernobyl du 24 avril 1986) ou entre Vienne et Prague, la centrale de Temelin et ses 2 réacteurs VVER de 1.000 mégawatts, qui explosa en 2028 l’année de son démantèlement, causant la mort de 300.000 personnes et une nouvelle irradiation de la moitié de l’Europe. Ce qui n’a pas empêché le projet expérimental ITER d’aboutir à la construction de la première centrale à fusion nucléaire à Cadarache/France.
Le pétrole : il y en a encore, mais au compte-gouttes et à 300 $ le baril. Le prix de l’essence à la pompe et de 10 € le litre, mais la totalité des véhicules automobiles possèdent maintenant des moteurs mixtes électricité/essence ou à hydrogène pour ceux qui en ont encore les moyens, pour les autres c’est le système D, ancien moteur bricolé, carburant à l’huile végétale — au charbon de bois et même au carbure.
Comme pour le pétrole par le passé, c’est d’ailleurs souvent les mêmes puissantes compagnies multinationales qui se sont emparées des énergies renouvelables sans soucis d’écologie, mais avec comme seul but le profit. C’est ainsi que certains plateaux de montagne et du littoral marin se sont couverts de milliers d’éoliennes mesurant plus de 50 mètres de hauteur et dont le bruit émis est tel, qu’il exclut toute habitation dans un rayon de 30 km. Comme ça c‘est rentable, maintenant.
Pareil pour le solaire, la moindre surface plane, bien exposée, toits, tribunes des stades, terrains agricoles… Oui les agriculteurs ont trouvé un nouveau revenu, ils louent leurs champs aux compagnies, qui y installent des hectares de panneaux solaires.
La démographie est la santé des populations .
Contrairement à toutes les prévisions du FUNAP (Fonds de Nations-Unies pour les populations), la population mondiale est en pleine décroissance. Des 6 milliards d’individus de l’an 2000 aux 10 milliards prévus pour 2040 avec une projection de 20 milliards pour la fin du siècle, le dernier recensement de 2035 indique moins de 5 milliards. Quoi... ? Il doit y avoir une erreur, comment est-ce possible.
Explication.
La première cause non prévue par les instituts de prospective démographique et la stérilité : la stérilité masculine atteint un taux de 80 % et celle des femmes de 60 % dans tous les pays industrialisés, Inde et Chine comprise.
Une seconde cause a véritablement émergé ces dernières années : l’accroissement de la mortalité postnatale et enfantine qui se situe au niveau dramatique de 50 %, dû à l’explosion des maladies génétiques dégénératives.
Vient s’ajouter à ce terrible constat l’augmentation de la plupart des maladies dites de civilisation, générant une invalidité et une mortalité précoces :
L’obésité – les maladies cardio-vasculaires – les cancers – Alzheimer – l’ostéoporose – le SRAS – et la terrible grippe du poulet qui fit plus de 1 milliard de morts en 2012.
Le papy-boom des années 2000/2020 a fondu comme neige au soleil, une fois les générations nées entre 1900 et 1945 disparues. La constitution des générations d’après-guerre, affaiblie par une alimentation industrielle dénaturée et par une sédentarisation excessive, ne permet plus de maintenir une longévité suffisante, sans l’intervention massive de certaines médecines de pointes extrêmement coûteuses, réservées à une minorité, disposant d’importants moyens financiers.
L’économie
On ne peut pas dissocier, l’économie de la démographie et du social. En effet si l’économie va aussi mal c’est en grande partie dû à la régression rapide de la démographie mondiale. C’est ce système économique basé exclusivement sur la progression continue de la consommation de biens, arrivée d’ailleurs déjà à saturation dans les années 2010, qui est responsable en grande partie du chaos actuel. La diminution drastique des consommateurs potentiels lui a donné le coup de grâce.
La récession s’est installée dans les pays du groupe 1 °. Pour ces pays qui avaient prôné l’économie libérale en donnant la priorité aux profits à tout prix et qui sont les principaux responsables de la mise à sac de la planète, la roue a tourné, et c’est eux maintenant qui subissent de plein fouet les ravages d’une récession qui n’en finit pas de s’aggraver. Dans ces sociétés hyper industrialisées, le moindre grain de sable est capable d’enrayer cette belle mécanique et alors les catastrophes s’enchaînent jusqu’aux crash final.
Pour les pays des groupes 2 ° et 3 °, la situation est bien meilleure, ayant anticipé cette crise dès le début du millénaire, ils s’y sont préparés, et sont en décroissance depuis une dizaine d’années déjà. Quant aux derniers groupes, vivant pratiquement en autarcie depuis longtemps, bien adapté à leur environnement, rien ne peut désormais les atteindre, même pas les aléas climatiques.
Mes prédictions pour la fin du siècle.
La race humaine aura disparu ou sera en cours de disparition point final.
Dans le cas contraire :
Violences et chaos partout dans une ultime lutte pour la survie.
Désastres climatiques et géologiques de plus en plus fréquents.
Procréation en utérus artificiel.
Émergence d’une population de cyborgs ou hommes « augmentés ».
Recherche et même chasse, pour une sélection en vue de clonage, d’homme et de femme « macrobiotique » ayant conservé un héritage génétique intact.
Quelle que soit la forme de révolte ou de mesures de sauvetage envisagées, elles ne peuvent être que vouées à l’échec et de courte durée, le modèle de société basé sur ce système économique concurrentiel ultralibéral, de plus en plus gourmand en énergie, ne sera jamais viable à long terme, ne serait-ce que par l’épuisement rapide de la totalité des ressources naturelles de la planète.
Ce passage transitoire sera obligatoirement chaotique et dangereux et durera probablement une dizaine d’années, le temps que les principales réserves énergétiques et alimentaires s’épuisent. Mais les moments les plus dangereux seront les premiers mois, principalement dans les villes, où la loi du plus fort va prévaloir. Pillages, destructions, incendies, meurtres, débauches, seront choses courantes et le danger présent à chaque coin de rue. Ce crash final peut arriver à tout moment, tant le système sophistiqué qui permet à cette société de fonctionner sans trop de heurts est fragile. Quelques graves accidents climatiques ou géologiques, un accident nucléaire civil ou militaire, suivi immanquablement d’un crac boursier et d’une crise économique, peuvent être l’élément déclenchant, l’effet domino aboutissant à la fin brutale de cette civilisation.
Voici quelques recommandations de survie pour individu, famille et groupe macrobiotique.
La première règle de survie est de ne sortir sous aucun prétexte de chez soi, ne pas parler à des inconnus, ne pas se mêler à des manifestations, bref, ne pas se faire remarquer, être le plus discret possible.
Pour respecter cette première règle de prudence, il faut prévoir de quoi boire et de quoi manger si possible pour plusieurs mois . Bien entendu il y a une énorme différence si l’on habite en milieu urbain ou à la campagne, survivre à la campagne est bien sûr beaucoup plus facile, mais nous ne serons certainement pas les seuls à l’avoir compris.
En cas de situation extrême et de pénurie totale; plus de cuisinière, de plaques de cuisson ou de four micro-ondes — plus d’eau courante — plus d’électricité — plus de systèmes de réfrigération, ni ne congélation — plus de chauffage, plus rien de rien. C’est là où on va voir, comme on dit, « le maçon au pied du mur » » et l’efficacité du système « vivere parvo » macrobiotique en pleine action.
Il faut donc au minimum :
Un réchaud de camping deux feux et quelques bouteilles de gaz en réserve et du bois si l’on se trouve en campagne.
Pour les familles macrobiotiques : de l’eau — du miso et du tamari — des algues — légumineuses (lentilles et azukis — pois chiches) – céréales en grain – pâtes complètes — légumes sauvages — des prunes umebosis — du thé de trois ans et du yannoh.
Voilà le strict minimum, libre à vous de faire des provisions plus importantes, mais n’oublions pas que je parle de survivre durant une période relativement longue. Ces produits se conservent plusieurs années si nécessaire, seule chose à se procurer : de l’eau et des légumes frais, mais là, la bouée de sauvetage pour les macrobiotiques sera les légumes sauvages (ortie – chénopodes – dents-de-lion – pas-d'âne – bardane – prêle – plantain – consoude) pour les plus connues. En hiver, même sous la neige (mouron blanc ou mouron des oiseaux – feuilles de fraisier), et toute l’année les pickles au sel longue durée (choucroute).
Reste le problème de l’eau, difficile de stocker suffisamment de bouteilles d’eau pour une famille, pour plusieurs mois.
De l’eau, il y en aura toujours, mais assurément polluée et non potable.
Réserve possible : réservoir des toilettes — ballon du chauffe-eau — rivière — fontaine — étang — neige — glace — eau de pluie, etc.
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Méthodes pour rendre une eau potable.
Faire décanter une heure minimum, 24 heures si possible — passer à travers un tissu.
Faire bouillir 10 minutes, laisser refroidir et agiter au fouet pour l’oxygéner ou remplir une bouteille au 2/3 et secouer vivement.
Autres méthodes sans bouillir.
Après décantation et filtrage, introduire 1 goutte d’eau de Javel du commerce, par litre d’eau, ou 1 goutte de Javel concentrée pour 5 litres d’eau. Si l’eau ne sent pas le chlore, ajouter encore une goutte. Bien mélanger et laisser agir une heure pour que le produit ait le temps de détruire tous les germes pathogènes. Si l’eau a un goût de chlore trop prononcé, ajouter du charbon de bois, des cendres de bois ou de la dentine en poudre.
Encore plus simple et plus efficace.
Toujours après décantation et filtrage introduire un morceau d’argile verte, grosseur d’une noix, par litre d’eau, laisser dissoudre 10 minutes puis bien mélanger et laisser reposer encore 10 minutes. Moins radical que l’ébullition, mais actif à 90 %.
Il faut savoir que si vous vous nourrissez selon les principes macrobiotiques, la quantité de liquide nécessaire au maintien de la vie est très faible, moins de 1 litre par jour, tout compris, à condition de ne pas consommer des produits animaux, bien entendu.
L’art de vivre macrobiotique a permis à de nombreuses personnes de s’adapter à une société d’abondance bien structurée qui a pris fin vers l’an 2000, et ainsi d’échapper à la plupart des maladies dites de civilisation ou de surconsommation. Maintenant nous nous trouvons exactement dans la situation opposée, une société de pénurie en plein déclin à laquelle il faut s’adapter rapidement sous peine de disparaître.
Heureusement, la macrobiotique nous a appris à vivre de peu sans gaspillage inutile, en respectant les lois de l’Ordre de l’Univers. Ceux qui ont bien assimilé ces principes, n’auront aucune difficulté à survivre à cette période charnière et auront l’extraordinaire privilège de mettre en place la prochaine société humaine du nouvel âge d’or qui commence.
Émergence d’une nouvelle race d’êtres humains biologiquement améliorés et spirituellement évolués, issue des communautés macrobiotiques et spirituelles qui auront survécu au monde ancien.
Restons-en là, pour ces sombres prédictions marquant la fin d’une longue période d’obscurantisme et entrons dans ce nouvel âge d’or de l’humanité.
Peu à peu le calme va à nouveau s’installer, la plupart des personnes ayant violé l’Ordre de l’Univers ; malades ou de santé fragile, violentes, avec un jugement voilé, auront disparu. Il est probable que seul un petit 10 % de la population mondiale subsistera et pourra s’adapter aux nouvelles conditions climatiques, environnementales et sociales.
Depuis les années 1950, les macrobiotiques se sont préparés à cette éventualité, en vivant en marge d’une société de consommation pourtant florissante à l’époque. 80 années, deux générations de mise à l’écart, de sarcasme, de doute, d’erreurs et d’expériences incertaines, voire mortelles pour quelques pionniers, aventuriers de l’extrême. Maintenant le monde est à reconstruire totalement, sur de nouvelles bases de santé, de paix et de respect des lois universelles. Bien que nombreux, les philosophies et quelques mouvements spirituels ayant œuvré dans le même sens, aucun n’est suffisamment complet pour être mis en pratique immédiatement. Seul l’art de vivre macrobiotique a établi des règles alimentaires, capables de rétablir et de préserver l’intégrité biologique de l’espèce humaine. Seuls les pratiquants macrobiotiques les ont appliquées, vérifiées et adaptées à de nouveaux environnements. Seuls les macrobiotiques du monde entier ont un vécu pratique ayant fait ses preuves durant plusieurs générations.
Premier pas dans le monde nouveau
Félicitations, vous avez survécu et passé à travers tous les dangers de cette fin de société, vous êtes promu « Élohim » du monde nouveau, quelle responsabilité, mais quelle liberté, quel challenge, tout reconstruire, tout réinventer pour le nouvel âge d’or de l’humanité.
Pour ce qui est de l’écologie planétaire, ne perdez pas votre temps à démanteler le monde passé, ne touchez plus à rien, laissez faire la nature, dans un millier d’années une bonne partie des constructions humaines auront disparu, comme la plupart des immenses cités antiques, pourtant érigées en pierres de taille.
Pour ce qui est de la pollution, idem, la capacité de régénération biologique naturelle est extraordinaire, du moment que les sources de la pollution industrielle sont définitivement stoppées, il ne faudra pas plus d’un siècle au grand chimiste de la Nature pour éliminer ou neutraliser ces déchets toxiques, laissés en héritage par 2000 ans d’homocentrisme forcené.
Pour ce qui est de la pollution, idem, la capacité de régénération biologique naturelle est extraordinaire, du moment que les sources de la pollution industrielle sont définitivement stoppées, il ne faudra pas plus d’un siècle au grand chimiste de la Nature pour éliminer ou neutraliser ces déchets toxiques, laissés en héritage par 2000 ans d’homocentrisme forcené.
Maintenant, il est indispensable de concentrer toutes les énergies sur les phases essentielles du « recommencement ». Pour cela, il existe un modèle pratique et fonctionnel sur lequel il faut prendre exemple :
« la communauté IONA en Alaska » qui s’est développée sur les bases philosophiques de l’art de vivre macrobiotique, depuis 70 ans.
Voici une petite galerie de photos qui illustre mieux que n’importe quel discours, la faisabilité pratique de la méthode macrobiotique.
Gérard Wenker - Année 2000 - 2016 - Suisse
Bon voyage dans le futur…!!!!!!!!
Bon voyage dans le futur…!!!!!!!!
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